Concours N°1 : Apple Forest

Okay mais oubliez pas, le 15 avril c'est bientot ...

Suite à une promenade dans le parc du royaume des fées, Kate découvrit au coin d’un arbre, caché entre deux buissons, un panneau …
Elle décida de le lire : « Apple Forrest » était peins au noir sur l’écriteau.
Kate entendit des bruits de sabots à travers le feuillage des arbres.
La demoiselle se glissa un passage et découvrit une merveilleuse forêt.


Des arbres de couleurs émeraude laissés découvrir d’immense plaine et des champs dorés
en arrière plan.
Un parfum sucré et vanillée indiqué des pommes carmin à l’arôme doux.
Quelques fleurs pourpres, saphir, laiteuses, rosées se montrer à la lumière scintillante du soleil.
De petit lézard grimpés sur la roche plombé.
La chaleur étouffante laissée passé une légère touche de fraîcheur.
Soudain, le clapotement de sabots retentit derrière Kate.
Elle se retourna et découvrit un jeune homme perché sur une licorne.
Le garçon devait avoir dans les dix-sept ans.
Il portait dans son dos une magnifique paire d’aile safran et quelques boucles de ces cheveux châtain retombés sur sa nuque.
Il avait des yeux sombres mordorés et son sourire inquiétant donné à Kate des envies de déposés ces lèvres sur les siennes.
Le garçon se dirigea vers elle avec des yeux innocents et des lèvres craquantes.
Il savait ce que Kate voulait et il le fit : Il entrouvrit ces lèvres et déposa un baiser sur la bouche de sa partenaire.
Surprise et à la fois envoûter elle répliqua :

- Pardon mais … on ne se connaît pas.
Le garçon lui sourit et lui souffla dans le coup :
- Moi je te connais … Dit l'inconnue
- Qui es tu ?
- Tu le saurra dans bien lontemps ...
Il enfourcha sa licorne et partie au grand galop avant de disparaître.
Une envahissante lumière aveuglante fit disparaître Apple Forrest.
Kate ouvrit les yeux et se retrouva dans le parc de Fairies.
Elle essaya de retournait sur les lieux, mais à la place étaient un lac ou le sable citron dessinait l’ombre d’une licorne.

Je découvrais les lieux, toute seule. Je n’avais rien à faire alors, comme cela ne faisait qu’une petite semaine que je vivais ici, autant pour moi de découvrit cet endroit. J’entamais une visite en extérieur. Sortant du lycée par la porte principale, je fis tranquillement le tour. Je tombais sur une pelouse plus sauvage que celle de l’entrée, tondue aux maximum. Une immense haie me séparait de la vie sauvage. Je faufilais ma main dans la rangée d’arbre taillée. Tout en marchant, ma main féminine caressait cette végétation industrielle. Un petit chemin clair s’offrit soudain à mes yeux sombres.

La haie se terminait enfin, depuis ce temps ma main devait être griffée par ses branches épineuses. Je sortis alors mes doigts de la végétation et y jeta un coup d’œil. Bouof. Presque rien. J’haussais les sourcils puis je repris mon expédition en m’engageant vers ce fameux chemin. Je posais un pieds dessus déjà que mon cœur s’accélérait. Où allait-il me mener? Je m’arrêtais une fraction de seconde, juste le temps de voir si quelqu’un m’observait. J’étais dos au lycée, personne en vue, je filais. Comme une évadée de prison je marchais d’un pas vif et regardais souvent derrière moi, persuadée d’être suivit. Puis passé un bon moment, suivant les lacés de chemins de sables se rapetissant au fur et à mesure que j’avançais, j’entrais dans une foret. Le sol devenais mi rocailleux mi souple. Avec mes talons, que j’avais eut la bonne idée de porter, cela devenait pas très pratique il faut bien l’avouer!

J’escaladais les rochers, enjambais les troncs d’arbres morts. Cette foret était vraiment étrange. Tout était silencieux, pas un seul animal. Tout semblait figé même mort. C’était une sensation assez désagréable, je m’efforçais de me faire silencieuse, respectant les lieux si monotones. Je regardais autour de moi, c’était ordinaire, des rochers, des arbres... Mais alors pourquoi ne pas croiser de sangliers, entendre les oiseaux. Maintenant je ne gambadais plus, je cherchais des êtres vivants. J’espérais même la venue d’insectes, c’est vous dire... Mais, à mon grand regret, je ne croisais rien, toujours rien. Je gravissais encore la tumultueuse foret jusqu’à ce que je vis au loin des feuilles claires et rosées. Intriguée par cet arbre suspect, je m’attaqua à me diriger vers lui. Je changeait alors ma direction, et, accélérant le pas vers celui-ci. Doucement le paysage devint plus praticable. Le sol devenait moins rocailleux et la végétation plus tendre, par contre toujours aucun animal. Et soudain, je tombais sur une petite clairière adorable. L’herbe y était claire et fine, il y avait quelques petites violettes par endroit et surtout, un immense pommier au tronc impressionnant et aux couleurs imaginaires. Il régnait un calme comme celui de la foret mais il y avait une douce odeur de pomme sucrée qui se mélangeait à l’air frais. J’avais l’impression de me retrouver à la fête foraine, cette odeur sucrée et douce mélangée aux couleurs tendres des feuilles de l’arbre. Je souriais sans même y faire attention, c’était magnifique. Je contemplais le paysage féerique puis me décida enfin à avancer. L’herbe me caressait les mollets, le vent sucré me caressait le visage et je me dirigeais vers l’arbre. J’arrivais à ses pieds, je releva la tête vers le ciel, il était immense. Doucement je posa ma main sur son écorce, une rafale de vent fit voler mes cheveux comme les pétales qui ornaient le pommier. Des centaines de minuscules pétales rosées se déposèrent contre moi et s’effilaient contre mes cheveux. Je caressait l’arbre du bout des doigts puis je me mis sur la pointe des pieds pour attraper un de ses fruits. Étrangement les pommes étaient roses pâles, on les croiraient fausses. L’une d’elle était à la portée de ma main, je tendis mon bras pour l’attraper quand tout à coup une flèche se planta dans l’écorce tendre. Je retira sèchement ma main puis détourna le regard de l’arbre pour regarder autour de moi. Il n’y avait rien avant qu’un cheval sorte d’un buisson. Il n’était pas seul mais avec son cavalier. Le cheval s’arrêta face à moi, je pus le regarder. Il était d’un blanc pur aux reflets bleus. Ses crins étaient immensément longs et soyeux. Je regardais ensuite sa tête pour regarder ses yeux lorsque je croisa... Une corne. Le cheval face à moi n’était pas un cheval ordinaire, c’était une licorne. C’était la première fois que je croisais un animal fantastique et surtout une licorne. Moi qui n’avait jamais crut à la magie je me retrouvais fée et voila que maintenant j’étais face à une licorne. On aura tout vu. Ah non pas tout. Je regardais alors son cavalier. C’était une jeune homme aux yeux verts et aux cheveux mi longs et blonds. Il était assez mignon, cela tombait bien. Mais quelque chose me refroidit. C’était quoi ces vêtements ringards? Il était habillé comme au Moyen Age, un grand manteau rêche, qui lui arrivait aux genoux, noué à la taille par une ficelle, des vieilles bottes en daim. Il portait sur son dos des flèches, c’était donc lui celui qui avait voulu me tuer deux secondes auparavant. Je fronçais les sourcils, j’aimais les hommes mais pas les meurtriers du Moyen Age. Mais à mon grand étonnement il me sourit puis il descendit de sa licorne, ou plutôt de son fidèle destrier. Il me rejoint et se mit à genoux et il me prit la main et l’embrassa. Sans pouvoir m’en empêcher je fis une petite grimace. J’appréciais son geste mais ne serait-il pas un peu exagéré et démodé? Puis il se releva et j’essayais du mieux que je pouvais de lui sourire mais je suis certaine que je le regardais avec des yeux écarquillés. Le jeune homme tapota sa gorge en ouvrant la bouche. J’écarquillais encore plus les yeux, il voulait me dire quelque chose ou quoi? Voyant mon incapacité à le comprendre il s’agenouilla et marqua quelque chose au sol. Je pus décrypter: Guillaume De Manceau.
Il se redressa alors que je venais de comprendre que c’était son nom. Puis il tapota à nouveau sa gorge et refit la même tête que celle que je n’avais pas comprise. Mais cette fois-ci cela semblait plus clair. Il était muet.

“ Tu es muet. ”

Affirmais-je alors en espérant qu'il ne soit pas sourd non plus. Il acquiesça. Bon voila qui était clair, enfin plus trop maintenant. Mettez vous à ma place. Je tombe nez à nez avec un pommiers de 30 mètres de haut aux pommes roses, un chevalier muet sur sa licorne me lance une flèche. J'étais perdu. Puis ce Guillaume me montra du doigt la pomme que je voulais cueillir. Il me fit non du doigt puis il traça avec son doigt un trait horizontale sur sa gorge. Je me glaçais. Ok, donc si je prend la pomme, je suis morte. Bon, on va s’en éloigner. Je reculais alors d’un pas de l’immense arbre. Puis je regardais Guillaume De Manceau et réfléchis quelques minutes à son sujet. Son prénom était aussi beau et tendance que ses habits, mais surtout, il m’avait sauvé la vie. Alors je ne pus m’empêcher de lui sourire en guise de remerciement.

Guillaume était vraiment adorable, il me raconta qu’il avait galopé depuis des jours et des jours et qu’il venait d’une lointaine contrée. Oui, je sais c’est un peu bizarre de parler comme il y a 200 millions d’années mais je commençais vraiment à l’apprécier malgré ses différences. Je commençais à adorer sa façon de parler, son visage masculin salit par le temps et même ses habits démodés. Je l’aimais ce Mr De Monceau. Mes jambes fatiguées, je me posa au sol. Mes jambes nue rentrèrent en contact avec l’herbe danse. Sans que je ne cherche à réfléchir, Guillaume s’assit à mes cotés. Alors, toujours en geste, il me dit que c’était la première fois qu’il rencontrait une dame comme moi. Franchement je ne sais même pas moi même comment je faisais pour comprendre ce qu’il disait, mais je comprenais et c’était le principal non? Puis alors il me prit la main et la baisa. Oui je sais c’est un peu ringard mais dans ce cas là, ça me plaisait bien. Puis je sentit son visage s’approcher du mien si bien que je compris qu’il voulait m’embrasser. Alors à mon tour j’approchais de lui... Doucement, les yeux clos. Mais une barrière de pluie nous sépara brusquement. J’ouvris les yeux, les levaient aux ciels. Des cordes d’eau me raflaient le visage, je sentais Guillaume se relever et me tirer vers lui. Il semblait paniqué tout comme la licorne. Sans que je comprenne il chevaucha sa jument et mon désigna en galopant la chemin par lequel j’étais arrivée.

Alors je partis, en courant du plus vite que je le pus. J’enjambais tout, sautais parfois en espérant ne pas glisser. Le ciel grondait au dessus de ma tête et je sentais la pluie se faire de plus en plus drue. Je voyais au bout, malgré la brume qui s’était levée, le bout de chemin clair du départ. J’en été proche et, plus qu’essoufflée, je continuais vers lui sans me demander ce qu’été devenu Guillaume et pourquoi si soudainement il c’était mis à pleuvoir. J’apercevais maintenant le lycée et arrivant à son pieds je m’arrêta, en même temps que la pluie d’ailleurs. A bout de souffle je me rendis compte qu’il ne pleuvait plus et le soleil réapparut. Je me redressa pour regarder derrière moi et rien ne semblait avoir changé tout était resté dans le même état que quand je l’avais découvert.
Étrange...




(c) Lilibel

Biig dépassage de délaiis =X

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