[*x___ Nouvelle Rencontre Peut-être Décisive ? //PV Hessa']

Enrique entra dans le gymnase, une nouvelle fois. Il n'aimait pas franchement cet endroit mais tant pis, il devait bien y faire un petit tour ^pour entretenir ses biscotaux de temps en temps ... Il sourit quand même, parce qu'il se dit que peut etre, par le plus grand des hasards, il y aurait une jeune fille qui passerait par là, et il pourrait mater sans se gêner et en faisant semblant de s'entrainer ... Ouaip, c'était Enriique, ZE macho séducteur du lycée. Avec Tom. Avant tom quand même : il était beuaocup moins gentil avec les filles. Enfin, Bref. Il regarda la porte longuement, désespérant d'avoir de la compagnie ; il se mit donc en tenue de sport et prit un ballon de basket, s'entrainant brievement pour mettre quelques paniers.

Décidemment, c'est mon truc de me perdre dans les endroits nouveaux. Je suis ici depuis à peine une journée et je me retrouve déjà dans une nouvelle pièce sans savoir même comment j'y suis parvenue. Enfin bon, à la déco, je devine vaguement que je me trouve sur un terrain de sport, une sorte de gymnase sans doute. Comme à ma vieille habitude, je jette un regard circulaire sur l'endroit. Léger battement des cils sur mes yeux émeraudes et j'aperçois quelqu'un. C'est un garçon, grand, barraqué, qui joue au basket en tenue de sport. C'est épatant de voir une fée mâle. Peu d'Humains se les imaginent. En fait, c'est plutôt mignon. Enfin bon, celui-là est sans doute un beau spécimen. Je le regarde de haut en bas puis, comme je ne suis pas spécialement sportive, je m'asseois par terre, dans un coin (pas contre un mur pour ne pas applatir mes pauvres ailes) et je l'observe, prenant des notes dans ma tête pour de futurs croquis. Je n'ose pas le déranger et puis même si il n'était pas en train de faire quelque chose je ne serais pas allerl ui parler. Moi, aborder quelqu'un?

Enrique continua de mettre des paniers et de dribbler dans le gymnase en courant quand Hessadhée entra : Il ne se rendit pas compte de sa présence, tant le bruit du ballon rebondissant contre le sol masquait tous les autres. Et il faut dire que la jeune femme n'en faisait pas beaucoup, du bruit. Cependant, il fallaut bien qu'enrique s'arrete à un moment, pour essuyer son front ruisselant de sueur et pour se reposer sur un matelas. Il regarda d'abord le palfond, content de s'être dépensé, puis il regarda tout autour delui, tout en reprenant sa respiration. Il la vit alors : une nouvelle dans l'établissement, une nouvelle fée, une jolie fille, comme il les qualifie si bien. Il lui fit un grand sourire ets e releva, pour aller la trouver. Il se plaça debout face à elle et lui dit :

- Saluut, moi c'est enrique et toii ? -

Il tendit la main droite vers elle , comme pour l'inviter à se lever et dit :

- Tu veux jouer ? -

J'observe le fée depuis un bon moment et il ne semble pas s'être aperçu de ma présence. Typiquement masculin dites-moi. Enfin bon, il finit par s'arrêter de jouer à la balle et s'affale sur un matelas, ruisselant de sueur et visiblement ravi de son effort physique intense. C'est à ce moment là qu'il me voit. A la façon dont il me jauge, j'ai du mal à imaginer ce qu'il peut bien penser. M'enfin bref, il sourit, se lève toujours en souriant et se dirige droit vers moi. Son prénom (Enrique) et son léger accent me laissent croire qu'il vient d'Espagne ou d'un pays qui parle cette langue. Remarque, ça colle avec son apparence.
" Mon prénom à moi c'est Hessadhée. "
Ben moi j'ai plutôt mon mignon accent so british mais disons que ça passe plus discrètement que le sien. C'est alors qu'il me tend la main et me propose un partie. Comment s'appelle ce sport déjà? Pas moyen de me souvenir. Je prend appui par terre pour me relever. Il m'arrive rarement d'entrer en contact physique avec qui que ce soit alors saisir la main qu'il me tend, non. Ah oui! Le Basket! Ca y est, ça m'est revenu. Mais comment on joue? Pour l'avoir observé, j'ai cru comprendre qu'il fallait pousser la balle dans le panier suspendu là-bas. Étrange et dénué d'intêret, surtout que je n'ai pas la moindre idée de comment manier un ballon.
" C'est-à-dire que...j'ai déjà eu du mal à me souvenir de comment s'appellait ce sport alors y jouer, ce serait sans doute déplacé, tu ne crois pas? "
Ce n'est pas que je n'aime pas le sport mais c'est plutôt que je pratique en solitaire; J'aime l'escalade mais avec mes ailes, ça semble désormais totalement futile. J'aime aussi la gym mais je n'en ai pas fait dpeuis des années. En clair, j'aime le sport mais je suis nulle. =D

- Hessadhée ? -

Il sourit. C'était ... Etrange. Pas un nom banal. Cela lui rappelait un mot, quelque chose, cela avait des consonnances anglaises, mais impossible pour lui de faire la connexion entre le prénom et le mot sad. Il n'était pas assez concentré làà, et ses deux neuronnes qui se battent en duel dans son crâne étaient occupés à se demander pourquoi elle ne savait pas jouer à ce sport. Il reprit donc :

- C'est mignon comme nom. Tu ne connaissais pas ce sport ? -

Cela semblaiit assez difficile à croire ...

Ben oui Hessadhée, pauvre cruche! Je ne lui lançai pas parce que je n'avais aucune raison d'être méchante avec lui qui jusqu'ici n'avait rien fait de particulièrement odieux. Mais bon, les gens qui répètent ça tape facilement sur mes nerfs. Mon regard en disait long. Et voilà encore un qui trouve mon prénom mignon! Je les collectionne ces derniers temps. Je vais finir par y croire moi-même. Nooon. Beaucoup trop absurde cette dernière idée. Mais non coco, c'est pas que je connais pas... faut tout expliquer!
" Si, je connais le basket, merci, je viens aussi de la Terre tu sais. C'est juste que ce n'est pas particulièrement mon activité de prédilection. "
Je ne lui ai pas dit ça particulièrement sèchement, pour une fois. Au moins il ne se sentira pas agressé! Déjà que je suis arrivée ici par hasard. Je suis plutôt du genre à rester chez moi, dans mon lit, à bouquiner ou à dessiner. Si je lui dis ça il va me prendre pour une ermite alors autant me taire. Ca n'a pas l'air d'être son genre de comprendre la subtilité de l'art. Un sportif pur et dur. Gentil ceci dit. Je n'irai pas jusqu'à lui sourire mais ça ne me gêne pas de rester là avec lui. Quoi qu'à son allure, je réalise vite que son élément à lui c'est le feu. Est-ce que je peux m'évaporer ou pas?

Enrique perçut une petite pointe de ... de quOi ? De méchanceté peut etre, d'agacement... Un truc très léger qu'enrique n'allait pas tarder à ne plus supporter... Alors autant limiter les dégats. Il dit, avec cette même pointe de chose qu'elle avait employée :

- Très bien alors. Ne jouons pas. Quelles sont tes activités de prédilection ? -

Puis finalement, il s'assit à côté d'elle et réfléchit. Elle n'avait pas l'air méchante au fond, et elle était assez mystérieuse. Il aimait bien cela, et puis de touteaçon, il aimait bien toutes les filles. Et généralement, toutes les filles l'aimaient bien, quOiique dans cet internat bizarre, le nombre de filles qui l'aimaient biien diminuait ... Bien qu'il y en ait une qui l'aime et qu'il aile touut court.

Enrique n'avait pas la tête aussi vide qu'on aurait pu le penser en le voyant jouer, tout concentré sur sa balle. Il me répondit en reprenant mon ton presque sec. C'était drôle et moi ça m'était égal la façon dont on me parlait alors...! Il reprit mes termes dans sa question. L'aurais-je véxé? Je l'ignorais mais c'était amusant de la voir réagir de la sorte. Il s'est assis à côté de moi, preuve que finalement il n'était pas faché. J'ai planté mes yeux verts serpent sur lui et je lui ai répondu sur un ton tout à fait normal, presque blasé mias avec une pointe d'interêt quand même:
" Ben tu vois, moi j'aime lire, écrire, dessiner, tous ces trucs que toi tu ne dois jamais faire vu comment tu performes en sport. Et je dis pas ça ironiquement, tu m'as l'air doué pour ce que je comprends au basketball. Personnellement, en tant qu'humaine, j'ai pratiqué gym et escalade mais maintenant que j'ai des ailes, ça n'a plus la moindre utilité alors je me cantonne à mes divers carnets. Donc tu vois, même si on en vient à s'apprécier, on pourra même pas faire des trucs ensembles puisque tu aimes bouger et moi je préfère rester statique. Le pire dans tout ça, c'est que je suis restée assise quoi...une dizaine de minutes? Et rien qu'à te regardé j'ai eu 3 dessins qui me sont venus, des poèmes, des créations quoi. Alors que toi, tu ne m'as même pas vu et maintenant qu'on se parle tu te dis que j'y connais rien au sport et que par conséquent, on a rien à faire ensemble... "
Ce que je pouvais débiter de stupidités à la minutes! Je manque de pratique en ce qui concerne les relations humaine..Enfin féérique...Enfin sociale, quoi. Du coup, je raconte tout et n'importe quoi, souvent on ne me comprends pas ou alors on me comprends mal. Et chaque fois ça vire à la catastrophe. Du coup je considère, comme je viens de lui expliquer, que j'interagis avec les gens sansqu'eux aient à le faire. C'est ma forme de sicabilité. Je me demande ce qu'il va bien pouvoir trouver à me répondre...

Enrique écouta le discours de la jeune femme en souriant au fur et a mesure, et sans la couper. C'est marrant qu'elle puisse imaginer ça de lui. Lui même écrivait des poèmes, des chansons, dessinait... Et c'était à cause de ses créations qu'il avait eu des mauvaises notes, qu'il avait été viré de cours de nomberuses fois. C'est aussi grâce à eux qu'il put se mettre des filles romantiques et fleurs bleues dans la poche. Mais cette fille là l'intimidait, à parler de SES créations ainsi... Déjà qu'il avait du mal à avouer son côté fleur bleue à sa copine, il n'était pas question qu'il le dévoile à une fille inconnue qui semblait d'ailleurs être plus forte que lui côté créations. Il soupira et dit :

- Mwa, tu sais, je pratique un sport qui ne nécessite pas d'être très sportif. ça s'appelle... la sociabilité. Tu sais, ce qui fait que deux personnes complètement différentes peuvent s'entendre et parler un petit peu ensemble ? -

C'était peut etre un peu méchant ce qu'il disait, mais entendre son discours l'avait tanné, et il avait envie de l'embéter. gentiement.

- Mais j'ai l'impression qu'à ce sport là t'(y joues pas non plus ...-

Si jamais il avait eu tort, j'aurais été vexée. Mais le souci c'était qu'il n'avait pas tort. J'étais pas sociable du tout. Mais pas du tout, du tout!!! Mais ce n'était pas une raison pour afficher ce superbe sourire en entendant ma tirade! Et puis cet exaspérant soupir exaspéré avant de répondre, ce n'était pas la peine. Il ne faut pas en rajouter non plus, ça se voit que t'éxagères, sinon. J'hésitais sur la façon de lui rétorquer. Comment m'y prendre? Je n'avais aucune idée de quelle serait ma réaction normale dans un telle situation. Purée j'avais vraiment rien fait de ma vie ou quoi?
" La sociabilité? Un sport? Mais... "
J'ai souligné mes paroles d'un regard serré, attérré, agacé. L'ennui à présent, c'est que je ne pouvais pas ne pas l'aimer. Pas après ce qu'il venait de me dire. Enfin bref, il était mignon, avenant et en plus pas trop bête. Vous auriez voulu que je fasses quoi? J'en avais fichtrement aucune idée.
" Ouais c'est ça, vas-y, payes toi ma tête je dirais rien... Et je rigole pas! Je vais rien dire parce que j'aurais rien à dire, comme d'hab. "
Je ne trouvais en effet rien à dire. C'était comme si il m'avait sorti 'Hey soyons amis!'. Mais moi je sais pas ce que c'est, un ami. Mes amis jusqu'ici c'était des arbres et des peluches. Et puis dans sa voix, à Enrique, on sentait qu'il n'était pas mesquin méchant mais plutôt mesquin taquin. C'était à la fois chou et totalement déroutant. Je regardais au sol, définitivement hors jeu.

Enrique, au vu des bafouillements et de la tête désemparée d'Hessadhée, rit aux éclats. D'un rire sincère et franc, pas moqueur mais franc. Il la regarda et son fou rire terminé, il dit :

- Ooh tu devraiis voir la tête que tu as . Allez, viens, je vais t'apprendre à jouer au basket. -

Sur ce, il prit la maiin d'hessadhée, la leva grâce à sa force de mec musclééé puis l'entraina sur le terrain. Il attendit un signe, un mot de sa part avant d'entamer la partie apprentissage qui allait succéder.

Enrique se moquait totalement de moi. C'était horrible mais son rire était tellement sincère que je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir. Même si je savais pertinemment qu'à la première occasion il s'en prendrait plein la tête par mes soins. En tous cas, je préférais réellement ne pas voir ma tête. J'avais toujours détésté les miroirs, sans raison véritable. Et maintenant sa nouvelle lubie était de m'apprendre à jouer au basket? Mais il était suicidaire ou quoi? Quel drôle de fée, franchement... Après il a commis sa première erreur: il m'a prit la main. Ca on ne l'avait jamais fait. Je l'ai retirée dès que j'ai pu.
" Arrêtes, fais pas ça. S'il te plaît. "
Pour le coup, si j'avais pu me voir, j'aurais certainement remarqué mes yeux révulsés de terreurs plantés dans les siens. J'ai horreur qu'on me touche, c'est comme ça. Et lui il me prenait la main comme si c'était normal. En même temps, il ne pouvait pas deviner. J'ai tenté une vague sourire (pas très réussi d'aileurs), histoire de lui faire comprendre que c'était pas sa faute mais qu'il évite quand même à l'avenir de m'attrapper snas raison. On était sur le terrain, lui avec son ballon, moi bêtement en face de lui. Il voulait vraiment que je joue au basketball en bottes? Peut-être que les ailes aident mais tout de même. Enfin bref, j'ai haussé les épaules, comme pour dire 'alea jact est', le sort en est jeté.

- Arrêter quOi ? -

Enrique n'avait pas tout fait compris la réaction négtative de la jeune femme. Pourquoi s'était 'elle d'u coup transformée en jeune fille Terrifiée qui lui demandait d'arrêter ? Arrêter quOi ? Il ne savait pas, vraiment pas. les filles étaient comme ça, elles reprochaient toujorus des trucs aux mecs qui étaient même pas soupçonnables pour ces derniers. Enfin. Il se tourna vers le panier et dit :

- Bon, on va pas jouer au basket pur et dur pour l'instant hein. On va juste s'entrainer à driibbler par exemple; -

Il prit alors la balle, se mit à courir autour d'hessadhée, tout en la regardant et en faisant rebondir la balle entre sa main droite et le sol. ça avait l'air facile, mais dribbler sans quitter la balle des yeux était HYPER compliqué. Sur ce, il passa la balle à hessadhée.

Bien que je me sois dégagée vivemtn de son emprise, Enrique n'avait pas compris ce que je lui reprochais. Après tout, ce n'était pas si évident à remarquer. Il allait encore rire et se moquer, même gentillement, de moi. Mais il fallait bien que je lui explique... Je me mordais la lèvre inférieure et haussais les épaules.
" Ne me touche pas comme ça. J'ai pas l'habitude alors j'aime pas trop ça... "
C'était bête mais comme toutes les phobies, on a beau se dire que c'est stupide, on a toujours aussi peur quand ça nous arrive. Enfin bref, c'était un type évolutif et il passa rapidement à sa leçon de basketball. Il voulait 'dribbler'. Cela consistait visblement à faire rebondir la balle sur le sol avec sa main droite. Mais bien sûr, il fallait ausi se déplacer en même temps. Enrique maitrisait parfaitement sa balle, qui faisait des allers et retours gracieux du sol à la paume de sa main. Ensuite, sans vraiment prévenir, il me l'a lancée. Moi je l'ai reçue un peu comme un boulet de canon, mêem si, en l'occurence, c'était plutôt moi le boulet. J'ai lâchée la balle au sol, comme j'avait vu Enrique le faire mais elle rebondit dans une autre direction que vers moi. En quelques coups d'ailes j'avais retrouvé la balle mais comment m'y prendre pour dribbler correctement...?

Il sourit. Elle n'aimait pas être touchée ? C'était compréhensible, si on entendait toucher par tripoter. Mais il lui avait seulmement pris la main ! D'habitude les filles ne réagiissaient a^s si mal quand il leur prenait la main.. Elles rougissaient, étaient gênées, sans plus. Enfin, bref, il passa vite la dessus et se concentra sur le basket. Il n'égtait pas un très bon prof, alors il se demanda si c'était judicieux de lui apprendre à dribbler, mais bon. Il avait commencé et n'abandonnerait pas, parce qu'enrique n'abandonne jamais, ne regrette jamais, et finit toujours ce qu'il commence. Il regarda donc Hessadhée avec un tiit sourire et dit :

- C'est simple, tape dans la balle avec ta paume bien parallèrle au sol. reste sur place pour l'instant ça sera plus simple, je pense. -

C'est simple, c'est simple... Facile à dire! La paume parallèle au sol...? Jusque là j'avais compris mais ce n'était pas dit que la pratique serait aussi fructueuse que la théorie. C'était toujours comme ça avec moi. M'enfin au regard determiné d'Enrique, il allait bien falloir que j'y arrive. Ah les mecs et leur determination! Et c'est moi qui dit ça? Faut dire aussi que je commence pas grand chose et que je ne le fais que jusqu'à ce qu'il soit impossible de continuer, et non pas jusqu'à ce que j'y arrive. Parce qu'en fait, je n'y arrive jamais. D'un petit sourire à la fois encourageant et moqueur il me proposa de rester sur place, pour que j'ai moins de mal. C'était pas sûr que ça change grand chose à mon talent de joueuse de Basket. Je prends le ballon, plisse les yeux, essaye de mettre ma paume comme il m'a dit et puis je lâche le ballon. Il rebondit pas encore vers moi mais moins loin, c'est un progrès! Je le rattrappe et recommence. Au fur et à mesure des rebonds ratés, c'est de moins en moins loin qu'il s'enfuit. Je vais finir par l'apprivoisé, ce satané ballon. Ma technique n'a rien de celle d'Enrique, parfaitement rodée, comme une belle mécanique huilée. Moi c'est plutôt de l'impro. Surtout qu'à la base je suis pas supposée me déplacer mais je dois quand même trottiner derrière mon ballon...!
" Ca va comme ça? "

Enrique sourit et dit d'une voix encourageante :

- Oui c'est bien ! Entraines toi, il n'y a que comme ça que tu peux porgresser. -

Sur ce, lui alla chercher un autre ballon de basket. Pendant qu'Hessadhée s'entrainait, lui il marquait des paniers. Il aimait bienk ça lui permettait aussi deréfléchir à sa drole de p'tite vie. Hessadhé était mignonne, bien qu'elle soit plutot pas du tout son style et un peu à coté d'la plaque ... Non, elle lui inspirait de bonnes choses. Il était content de sa compgagnie. Il rata un panier, et alors, un peu énervé, en lançant le ballon plus fort que la dernière fois, ses ailes se mirent en marche. Au dessus du panier de basket, il était alors plus simple de marquer =D

Enrique avait lair de vous faire croire que vous étiez doué pour quelque chose. Peut-être que c'était son petite accent ou bien son sourire ravageur. C'était une qualité mais sur une fille comme moi, qui saît pertinnemment qu'elle est totalement nulle, ça n'a pas d'effet. Dommages. M'enfin il a pas tort sur un point: il faut s'entraîner pour progresser; L'ennui avec moi c'est que soit j'y arrive tout de suite, soit j'y arrive jamais. En l'occurence, je n'arrivais pas à départager si j'allais y arriver ou pas. Peu importe, ça ne coutait rien de continuer. Enrique, de son côté, pris un autre ballon et marqua des paniers. Il avait un côté frimeur tout à fait instinctif ce type. A croire qu'il épatait les gens sans même y penser. Ca devait drôlement faire tourner la tête des filles. Nan mais moi je dis ça mais je suis aussi une fille! Okay, premier scoop: les règles générale ne sappliquent pas à moi. Enfin bref, ce garçon marque sans avoir même lair de regarder ce qu'il fait, il a l'air songeur. Aha! Enfin il avait raté un panier, sans doute le premier de sa vie. Oula, il a la sang chaud! Il se met tout de suite dans sa petite colère! EEt le voilà qui se rend, en volant, au dessus du panier pour marquer plus facilement et rattrapper son erreur.
" Ouais nan mais là tu triches! "
Comme d'hab, je sais pas tenir ma langue. Mais pourquoi je me serais retenue? Il a triché, je ne mentais pas. Sauf que peut-être que les règles étaient différentes quand on portait des ailes...

Enrique se tourna vers Hessadhée, qui venait de lui parler de tricherie. Il sourit, malicieux, et dit :
- Mmh... Chuuuuuttt faut pas ldiiiire !-

Son petit faux air de gamin tout mignon en attendrirait plus d'une, qu'elle ait un coeur d'acier ou pas. Un mec mgnifique comme ça, c'est impossible de ne pas craquer. Et il le savait, sans non plus trop le montrer. Pourquoi ? Parce qu'il savait que les mecs frimeurs agaçaient les files. Et il ne vivait que dans l'espoir d'être aimé de toutes, sans jamais en agacer une seule. Il s'approcha alors d'Hessadhée en quelques coups d'ailes, puis lui dit, tout doucement, avec une voiix qui semblait dire ' tu vois tes géniale !' :

- Tu vois, que tu connais un peu les règles du basket ... !-

Il n'y avait pas besoin de connaître les règles pour savoir que, sur Terre, on n'avait pas le droit de 'voler' au dessus du terrai net des paniers. C'était même pas qu'on avait pas le droit, c'est qu'on ne pouvait pas. Donc, fatalement, les joueurs humains n'avaient pas pu instaurer dans leur règlement un article disant 'permission de voler'. D'ailleurs, aucun article ne devait non plus l'interdire, puisque ce n'était pas possible. Finalement, Enrique n'avait pas enfreint de règle mais ça restait déloyal si il avait joué contre des humains, dépourvus d'ailes les pauvres. Bref, Enrique était un garçon très mignon, et qui en avait conscience. Du coup il savait sourire et mettre ce qu'il fallait dans son regard ou dans sa voix. Un genre de charmeur né, normal avec son accent. Sauf que moi, le hic, c'est qu'on m'a jamais séduite, ni même parlé donc, forcément, ma réaction n'est pas...logique! J'ai plissé le regard:
" Pas besoin de connaître les règles pour savoir que le verbe 'voler' ne peut pas s'y trouver. Il y a un règlement spécifique pour les fées? "
C'est pas que je sois indifférente à lui, son magnétisme est inexorable mais pas la peine de me parler comme à une gamine pour m'être sympa! M'enfin, au fond, en y réfélchissant, c'était gentil.

Enriique rit doucement, amusé par le comportement de la jeune demoiselle. Il lui sourit puis leva sa maiin pour lui caresser la joue, mais la remit presque aussitôt contre son corps. C'est vrai, elle n'aimait pas qu'on la touche. Drôle de fille. Il dit enfin :

- Sacré caractère, notre pas basketteuse ... -

Puis il dribbla encore une fois avec la balle, et la lui lança doucement. Il se rappela d'un jour où on avait essayé de lui apprendre à jouer au golf. Il s'en foutait royalement du golf, mais, bien élevé, il ne l'avait pas dit. Et il s'était fait chier comme pas permis, ce jour là. Il était géné, ne mettait aucune balle dans un trou, même au bout de 55 coups. Finalement, il avait assomé sa soeur avec son club de golf, et tout ça avait fini à l'hopital. Il ne voulait pas faire vivre ça à Hessadhée, qu'il trouvait très gentille bien que bizarre, et il ne voulait pas que quiconque finisse à l'hopital.

Donc, ils allaient arrêter le basket, pour le plus grand bien de tout le mOnde. Il alla s'asseoir sur un matelas hyper confortable, dans un coin, tout en disant :

- mwa j'suis fatigué. J'te regarde jouer ... Sauf s'tu veux venir discuter un peu.-

Décidément, c'est un rieur cet Enriique. A son geste pas très naturel de lever puis rabaisser la main, un peu comme un robot, j'ai su qu'il avait eu envie de me toucher. C'était à la fois une gentille idée et une très mauvaise idée. Mais le côté gentil prenait le dessus, puisqu'il avait pensé à arrêter son geste. Sacré caractère? Ah oui? Il trouve? En tous cas, basketteuse ne me semble pas très approprié. Toujours aussi caustique, je regarde par dessus mon épaule.
" Mince, on est pas tous seuls? "
Puis je me retourne de nouveau vers lui, en secouant la tête. Je le connais depuis deux minutes et peut déjà le doté de l'adjectif 'incorrigible'. J'attrappe tant bien que mal le ballon qu'il me lance, en reculant de deux bon pas tout de même. Et le voilà qui se déclare 'fatigué' et qui propose de me regarder jouer, à moins que je ne prefère taper la conversation. Je n'ai aucune préférénce pour la discussion mais j'écarte définitivement la possibilité dé jouer alors...Et bien alors j'ai gardé la balle sous le bras et suis aller m'asseoir sur le matelas à côté de lui.
" Mieux vaut éviter l'équation basket + hessa'... "

Enrique, gentiement, sans se moquer, rit tout en disant :

- Je crois qu'il vaut mieux oui ... -

Puis il regarda ses baskets. Non pas parce qu'il était timide ; mais parce qu'il y avait une tâche d'on ne sait quoi dessus. Sur SES baskets il y avait une tâche. Il allait probablement décéder dans les prochaines minutes, il ne voyait pas d'autre suite à sa vie, avec des baskets tâchées. Il cacha la tâche avec son autre pied, puis regarda Hessadhée, et voulant à tout prix évoter qu'elle remarque la tâche sur sa chaussure (il aurait préféré qu'elle le voit déguisé en babar ) il détourna la discussion sur un sujet débile :

- Alors, tu te plaît ici ? -

Voilà le genre de question sans intérêt qu'on pose quand on est vraiment désespérés.

Le résultat aurait sans doute, effectivement, été négatif. J'étais satisfaite que, même si ce n'étais pas un compliment pour moi, Enrique soit d'accord sur ce point et qu'il n'insiste pas dans sa stupide lubie de vouloir m'initier à tel ou tel sport. Après ce constat accompagné d'un léger rire, il s'est mis à mater ses chaussures. C'est drôle, je ne le voyais pas intimidé. Mais non, commme l'idée qu'il ait pu être intimidé m'a-t-elle effleurée? Il regarde vraiment ses chaussures! Mais pourquoi? Il est genre fasciné. J'observe à mon tour mes bottes, donc les boucles métalliques sont sagement sanglées, parfaitement alignées. Je ne suis pas loin du trouble obsessionel compulsif de tout mettre en ordre parfait. Enrique place ses pieds dnas une drôle de position avant de reporter son attention sur moi. Est-ce que je me plaît ici? Quelle drôle de question...
" Évidemment! Rien ne peut être pire que la Terre et ici c'est carrément plutôt 'mieux' que 'moins pire'...! "
Pour tout dire, j'adorais littérallement cet endroit. Les ailes, les pouvoirs, la solitude, la magie...!!! Tout bonnement magnifique, comment ne pas aimer?
" Pourquoi cette question? Toi tu n'aimes pas Fairies? "

Enrique oublia vite la tâche sur ses baskets blanches tant il était étonné de l'enthousiasme d'Hessadhée. C'est vrai, il avait du mal à croire que cette fille qui semblait renfermée sur elle même puisse être enthousiaste. La rareté de cette émotion chez la jeune fille rendit contagieux le phénomène, et il se mit alors à être content aussi. Cependant, la question se posait : était il heureux d'être ici ? Pour tout dire, il pouvait dire qu'il s'habituait à tout. A cette école, à une autre ... Mais des choses lui manquaient terriblement de sur la Terre. le monde : il y en avait beaucoup moins. Sa famille, sa maison, ses amis, tout ce qui faisaient de chaque jour de sa vie un bonheur. Ici aussi, il se sentait bien, avec Amanda, et les autres personnes adorables comme Lola. Mais voilà, est ce qu'il était mieux ici que sur Terre ? des fois, il ne préférait même pas y penser. Alors qu'il souriait devant l'enthousiasme d'Hessadhée il y a deyux minutes, son sourire se transformait à présent en un soupir las. Il dit :

_ je ne sais pas, si je suis mieux ici que sur Terre... J'aime bien cet endroit mais ...

Que lui prenait-il ? Se confier comme ça à une fille qu'il n,e connaissait qu'à peine et qui ne lui plaisait pas plus ? Peut etre que justement, le fait qu'il ne soit pas attiré par une fille l'aidait à se confier. C'était peut etre ça le moteur des amitiés garçons filles. Il ne connaissait pas ce genre de chose : il avait couché avec quasiment totues ses amies.

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